Ces choses qu’on n’ose pas dire : assumer ses opinions

fillette face à un taureau

Je croyais avoir développé ce sujet pour les personnes qui comme moi craignent d’exprimer ce qu’elles pensent de peur de froisser ou blesser d’autres personnes.
En réalité, ce que j’ai essayé d’apporter aux premières peut servir aux secondes qui disent ce qu’elles pensent cash.
Alors, est-ce possible de s’exprimer sans froisser et sans être froissé ? Explorons cela ensemble !

1. Quel est le coût de ne pas s’exprimer ?

On a fortement conscience du coût qu’il peut y avoir à exprimer ses opinions. Pour être en mesure de dépasser cette première limite, il est important de s’intéresser au coût de ne pas le faire.
« Qui suis-je ? Comment est-ce que je me sens quand je retiens mon opinion ? »
Pose-toi ces questions pour identifier le coût que cela génère pour toi. De mon expérience, cela limite notre liberté d’être pleinement qui nous sommes.

 

2. Quelle est ton histoire avec l’opinion des autres ?

Pourquoi je te pose cette question ? Parce que bien souvent on craint des autres, ce que nous faisons nous-mêmes.
Comment reçois-tu les opinions de tes proches, de ton/ta partenaire, de tes collègues, etc. ?
Si tu les juges, que tu les critiques (même intérieurement), il est probable que tu les imagines faire pareil.
Et généralement, on va éviter de s’exprimer de peur d’être rejeté.e. Donc ne rien dire devient une forme de protection. Mais si on reprend la chaîne de causalité, cela signifie la chose suivante :
SI les gens ne sont pas d’accord avec ce que je dis ALORS ils ne vont plus m’aimer et me rejeter.
Est-ce que cette supposition est vraie ?
Est-ce que toi-même tu rejettes les gens que tu aimes dès qu’ils expriment une opinion contraire à la tienne ?
J’imagine que pour beaucoup, la réponse sera non. Car nous sommes plus que des opinions. Nous sommes un mélange de valeurs, de qualités, de présence, d’expériences… Si un désaccord amène à une séparation, à un rejet, alors ce n’est pas un problème d’opinion mais un problème de relation et de confiance réciproque.
Et enfin, es-tu capable de vraiment écouter ce que l’autre a à dire si vous en venez à argumenter ? Si on veut être écouté.e, il faut commencer par apprendre à réellement écouter les autres.

 

3. Comment exprimer ses opinions alors ?

Première chose : la façon dont une personne va réagir à ce que tu dis ne t’appartient pas.
Tu as sans doute déjà vécu l’expérience (que tu l’exprimes ou le reçoives) de quelqu’un qui rejette un compliment ? Si on peut être déclenché par un compliment, imagine donc par une opinion contraire !
Maintenant, ce n’est pas parce que cela appartient à la personne, que toi tu n’as pas à y mettre les formes !

Deuxième chose : tu as le droit de ne pas avoir d’avis sur tout !

Ma proposition : je t’invite à explorer et à t’approprier si cela te parle, les suggestions suivantes.
Considérons pour commencer qu’une opinion n’est rien d’autre qu’une croyance. Il ne peut y en avoir une plus vraie qu’une autre. On peut donc sortir de toute idée de devoir absolument se justifier, prouver, convaincre l’autre car cela crée des énergies d’opposition. Même si l’idée n’est pas forcément d’arriver à un point d’entente (ce n’est pas toujours compatible), il y a plus de chances qu’on puisse discuter et faire évoluer ses points de vue respectifs si on autorise l’évolution de sa pensée. Cela peut aller dans le sens d’une opinion plus complexe et nuancée, ou alors plus simple dans son expression.
Comment faire cela concrètement ?
Je propose de donner son opinion en annonçant ces mots « l’histoire que je me raconte ». Cette entrée en matière permet de remettre les choses en perspective ! Et de montrer qu’on n’impose absolument rien à l’autre.

 

4. Comment recevoir du feedback ?

J’ai guidé une petite pratique pour mieux être en capacité de recevoir ce que nous dit l’autre (par extension cela sert aussi pour s’exprimer avec plus de confiance).
Tu peux y accéder ici :

Voilà, pour terminer, je tenais vraiment à rappeler qu’on peut être d’accord sur beaucoup de points avec quelqu’un et ne pas l’être sur d’autres. On peut le dire sans que cela nuise à la relation. Le risque autrement est de se renfermer de plus en plus car on ne pourrait être complètement soi-même nulle part et avec personne ! Nous sommes les premiers à devoir changer pour faire évoluer nos relations vers des relations authentiques et saines. Montrons l’exemple !

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Julia El Puma
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