Parfois nous avons du mal à vivre dans le présent parce que nous avons peur de quelque chose dans le futur et que nous ne pensons qu’à ça. Et parfois nous n’arrivons pas à vivre dans le présent parce que c’est ce présent qui est difficile, compliqué, lourd, douloureux…
Mais que ce présent nous plaise ou pas, il porte tous les cadeaux et toutes les leçons dont nous pouvons avoir besoin pour créer notre vie à chaque instant dans le sens désiré.
Mais alors que faire quand tout va mal ?
Déjà TOUT ne va pas mal. Simplement, notre cerveau focalise notre attention vers ce que nous estimons important. Notre cerveau cherche aussi à nous protéger de ce qui nous met en danger. Focaliser sur ce qui est stressant et douloureux, c’est nous montrer le problème pour qu’on puisse le résoudre.
Sauf que nous ne vivons pas que pour résoudre des problèmes, nous vivons aussi pour vivre le présent et se sentir vivant dedans !
Nous allons explorer 4 pistes pour retourner vivre ce présent même s’il est “compliqué”.
- trouver ce qui va bien
- créer un moment qui va bien
- tirer la leçon de ce qui est difficile à vivre
- mettre à distance ce qui va mal
1. Gratitude
Comme je l’écrivais plus haut, notre cerveau focalise sur ce qu’il estime important. Mais nous sommes responsable de ce qu’il trouve important ! Faire des exercices de gratitude (il en existe des tas, à toi de trouver celui qui te correspond le mieux !), c’est indiquer à notre cerveau qu’on valorise ce qui nous arrive de bien dans la vie, et même qu’on valorise ce qu’on tire de constructif d’une expérience a priori “négative”.
Prendre des moments pour exprimer sa gratitude de manière régulière nous amène à vivre la reconnaissance d’être en vie dans l’instant !
2. Un moment pour soi
Quand tout semble difficile dans les journées qu’on vit, il est important de garder un moment pour soi dans lequel nous sommes en charge de ce qui s’y passe. Ce moment doit être un moment qui vient combler un besoin essentiel ou une envie essentielle, c’est un moment qui nourrit l’âme ou le cœur !
Par exemple, dans mes journées chargées et difficiles, j’aime prendre, ne serait-ce qu’un quart d’heure, pour monter dans la forêt derrière chez moi et souffler, me ressourcer. Cela me permet de réduire le stress et de me connecter à une valeur essentielle à mes yeux : la nature.
Qu’est-ce qui est absolument essentiel à tes yeux, qui te comble, te nourrit et dont quelques minutes consacrées à cela suffisent à te faire oublier tout le reste ?
3. Présence à soi
a. Accepter ce qui est présent pour soi
Qu’est-ce que la présence à l’autre et à l’environnement sans la présence à soi ?
Nous ne vivons l’autre, les événements, la nature…, qu’à travers nous. Et nos nombreux filtres de tous genres.
Et sans écoute de ce qui se passe en nous à chaque instant, nous répondons en projetant sur l’autre et l’environnement ce que nous voyons à travers nos filtres.
En commençant par être attentif à ce qui se passe à l’intérieur de nous (les émotions, les pensées, les sensations physiques), nous pouvons vivre ce qui se présente.
Nos émotions, nos pensées, nos sensations physiques existent pour une bonne raison. Même si elles sont douloureuses, il n’y a pas à les juger. Les accepter et les vivre va nous permettre d’en tirer les leçons.
b. Accepter de vivre l’émotion
Cela paraît compliqué quand de la tristesse ou de la colère semble prête à éclater à la vue de tous. Et aujourd’hui encore, cela paraît socialement inacceptable.
Si c’est possible, on peut contenir l’émotion le temps de trouver un endroit seul pour la laisser se dérouler. La renier en revanche est malsain car elle va rester comme un poids.
Si l’émotion éclate devant les autres, il n’y a pas à avoir honte. C’est humain. Si nous ne rendons pas l’autre responsable de ce qui nous arrive, il n’y a pas non plus à se sentir responsable de l’inconfort que cela peut générer chez les autres. Cela leur appartient.
Dans tous les cas, une émotion qui éclate porte un message qu’il est bon d’écouter si on souhaite que cela ne se reproduise plus.
c. Répondre à ses besoins
J’utilise un exemple pour simplifier.
Si nous voulons être présents à la tâche/au travail du moment, et que nous sommes exténués, cela signifie que nous ne sommes pas présents au besoin principal : celui de se reposer.
Cela produit un tiraillement qui empêche d’être pleinement là.
Certes, dans le salariat par exemple, impossible de déclarer une sieste à l’improviste à son patron (et encore, y a des pays où on peut faire la sieste après le déjeuner !) mais si on accumule de la fatigue et que le weekend venu, on ne s’autorise pas au repos, alors c’est qu’il y a déconnexion entre ce qui est présent et soi. Et cela ne va qu’aller en s’empirant, jusqu’à ce qu’on soit malade et cloué au lit (par exemple).
d. Suivre ses envies
S’écouter, répondre à ses besoins et s’autoriser à suivre l’envie du moment.
On peut avoir des choses de prévues. Si le moment venu, l’envie est différente, c’est important d’avoir la souplesse de changer ses plans et se faire confiance que la meilleure chose à faire dans le moment est celle qui nous donne vraiment envie.
Parfois j’ai envie de sortir alors que j’ai quelque chose à produire qui m’attend, je sors quand même et c’est là que l’inspiration me vient justement pour ce truc à créer !
4. Mettre à distance le temps nécessaire
Je te parle ici de solutions énergétiques.
a. Créer un SAS
Imaginons la situation où les journées de travail sont vraiment intenses et difficiles, mais qu’au moment de rentrer chez soi, de retrouver sa famille, c’est comme si on ramenait cette ambiance et nos émotions perturbées avec nous.
La solution serait donc de s’en délester pour qu’au moins le temps qu’on passe chez soi, en famille, ne soit pas impacté par quelque chose qui n’est plus présent.
Pour cela, je t’invite à prendre une pierre (c’est un exemple), ressens si possible qu’elle est d’accord pour recevoir cette charge émotionnelle et mentale, et imagine que tu lui donnes tout ce qui te préoccupe. Que cela te quitte et se pose sur la pierre. C’est important de reconnaître que c’est un service qu’elle te rend. Tu peux la poser à même la terre pour que la terre décharge la pierre de cette énergie ou bien tu peux choisir d’être responsable jusqu’au bout et de reprendre ce que tu as déposé le lendemain en repartant au travail.
Je sais que ça peut paraître étrange, teste si cela te dit !
b. S’ancrer
Une autre manière de vivre plus sereinement les moments difficiles, le temps qu’ils sont présents, c’est de pratiquer l’ancrage. Il existe des dizaines de manière de la faire, tu peux faire ta recherche sur internet et tester. L’idée est de trouver celle qui te parle le plus car nous sommes tous très différents par rapport à ça.
Le principe est le suivant : on se relie au centre de la Terre et en même temps, c’est encore mieux, au ciel (à travers le soleil par exemple), pour sentir qu’on est ancré et qu’on va passer ce moment de turbulences. Comme un bateau sur la mer, qui reste au même endroit grâce à son ancre malgré les vagues. Cela aide à prendre de la hauteur, à avoir d’autres perspectives sur ce qu’on vit.
J’aimerais aussi rappeler que c’est OK de faire des allers-retours entre le présent et les blablas du mental.
Plus on s’arrête et on prend conscience, plus on s’améliore !
J’espère que cela t’éclairera !
Je réponds à tes questions en commentaires si tu en as ! Et si tu as aimé cet article, partage-le !