Il y a plusieurs manières de voir la vie.
Depuis que je vois la mienne à la fois comme un jeu et une grande aventure, je remarque que j’ai développé davantage de résilience.
Signer pour les difficultés de la vie
Qui ici n’aime pas les histoires ?
En général, nous en sommes tous friands, d’une manière ou d’une autre.
Les histoires suivent la vie d’un ou plusieurs protagonistes.
A quoi ressemble la majorité du parcours de ces personnages ?
Et s’il réussissait ses objectifs sans passer par là ?
Cela perdrait tout intérêt !
Pourquoi adorer les trésors d’évolution que cela permet à nos personnages préférés et souhaiter les éviter dans notre vie ?
C’est l’évolution qui nous fascine, et sans adversité… pas d’évolution.
Je sais que les épreuves arrivent sous toute une variété de formes et d’intensité. Les plus difficiles ne laissent pas indemnes. Et il n’est pas question d’en sortir indemne, mais de se relever, encore plus prêt à vivre et à offrir le meilleur autour de soi… quand le moment sera juste.
Pour certaines, il est impossible de s’y préparer mais pour d’autres… commencer dès maintenant à accueillir les épreuves comme des opportunités de croissance permet de renforcer notre résilience et donc d’être en mesure d’accueillir l’accumulation de difficultés ou bien une épreuve plus importante.
La décision est tienne.
Décides-tu de voir les épreuves comme des obstacles ou bien comme des marches ?
Mettre ses lunettes de joueur
Maintenant que tu as signé pour une vie pleine d’aventures et avec son lot de difficultés, savoir appuyer sur pause lorsque quelque chose d’imprévu arrive sera utile.
Et apprendre à profiter de ce temps pour regarder la situation avec un autre angle de vue, celui que tu adopterais naturellement si tu jouais à un jeu vidéo par exemple.
Ce changement de regard te permet de passer d’une posture de victime à une posture où tu recherches des solutions.
Je vais illustrer cela avec un exemple personnel.
Pour faire simple, j’ai été arnaquée bêtement. Je m’en suis aperçue aussitôt et mon système nerveux sympathique (le système qui gère les menaces, pour en savoir plus je te conseille de lire cet article sur les bienfaits du bain de forêt) s’est enclenché. A ce moment-là, on agit, la réflexion n’est plus notre point fort.
En une heure, j’avais réglé le problème MAIS je n’ai ressenti aucun soulagement. J’étais beaucoup trop en colère contre ma bêtise, je me jugeais et me sentais honteuse de m’être fait avoir.
C’est là que j’ai fait “pause”. J’ai changé ma paire de lunettes sur cet évènement et je me suis dit : “Si ça s’est passé ainsi, c’est que j’avais une leçon à apprendre. Qu’est-ce que c’est ?”
J’ai pris le temps d’éprouver cette culpabilité et cette honte, de la ressentir dans mon corps pour comprendre leurs messages. Ce processus m’a apporté la réponse que je cherchais et une fois que j’ai eu compris cette leçon que la vie m’offrait, j’ai enfin eu accès au soulagement et même… à la joie ! La joie toute simple d’avoir résolu le problème qui se posait.
J’ai aussi réalisé à quel point penser de cette manière donne l’opportunité de récupérer des “récompenses” pour notre cerveau.
Notre cerveau adore recevoir des récompenses. C’est pour ça qu’on aime grignoter, qu’on attend l’approbation des autres, qu’on peut devenir addict à certains jeux (ou moins sympa, certaines substances).
Prendre sa vie comme un jeu nous offre donc la possibilité de choisir et d’aller chercher des récompenses bénéfiques pour nous, au lieu d’être dépendant de récompenses extérieures !
S’autoriser à être nul.le
A ce stade, tu te dis certainement que tu vas faire un effort pour accueillir et regarder tes épreuves différemment.
Es-tu aussi prêt.e à t’autoriser à agir, à te tromper et à recommencer en apprenant de tes erreurs ?
En résumé, à être nul.le ?
Quand on s’est mis à imiter les adultes et à vouloir marcher sur nos deux jambes, nous étions nuls. Quand nous avons commencé à lire et à écrire, nous étions nuls. Quand nous avons appris un nouveau sport, nous étions nuls.
Et cela n’a jamais été un problème tant que nous sommes restés dans notre mentalité d’enfant. Les enfants s’autorisent à tout essayer et ils prennent plaisir dans le processus même d’apprentissage. Ils ne doutent pas qu’ils puissent y arriver. Ils ont envie d’une chose, ils foncent !
Nous perdons cela en chemin, cherchant la perfection pour se prouver quelque chose ou pour éviter toute remarque négative.
Nous avons tous le droit d’être nul quand nous débutons. Revendiquons ce droit. Cela nous libérera et montrera à notre entourage que c’est aussi possible pour eux !
Je te souhaite de tirer le maximum de cette lecture, qu’elle t’ouvre un vaste champ de possibilités !
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